1849-1910
Homme de science et homme de foi, monseigneur Laflamme est considéré comme le premier géologue canadien-français. Né à Saint-Anselme de Dorchester, le 19 septembre 1849, il fut ordonné prêtre en 1872 et reçut un doctorat en théologie en 1873. De 1870 à 1909, Mgr Laflamme a enseigné la géologie à l'université Laval, dont il fut le secrétaire de 1884 à 1893, le doyen de la Faculté des arts de 1891 à 1908 et le recteur de 1893 à 1899. Il fut l'auteur du premier manuel de géologie écrite en français au Canada. Mgr Laflamme fut membre fondateur de la Société royale du Canada en 1882, président de la section géologie-biologie en 1887 et président général en 1891. Il mourut le 6 julien 1910 au Séminaire de Quebec. Sa disparition donna lieu à un deuil national. La communauté scientifique a honoré sa mémoire en donnant son nom à une mer postglaciaire, le golfe de Laflamme, qui recouvrait la région du Lac Saint-Jean environ 10 000 ans avant aujourd'hui. Cet homme exceptionnel mérite notre reconnaissance et sa sa mémoire doit rester vive dans notre histoire nationale.
English translation:
Scientist and man of faith, Monseigneur Laflamme is considered the first French Canadian geologist. Born in St. Anselm of Dorchester, September 19, 1849, he was ordained a priest in 1872 and received a doctorate in theology in 1873. From 1870 to 1909, Mgr Laflamme taught geology at Laval University, where he was the secretary from 1884 to 1893, the Dean of the Faculty of Arts in 1891 and 1908 the rector from 1893 to 1899. He was the author of the first written geology textbook in French in Canada. Mgr Laflamme was a founding member of the Royal Society of Canada in 1882, chairman of the geology and biology section in 1887 and chief executive in 1891. He died on July 1910 at the Seminary of Quebec. His death gave rise to a national mourning. The scientific community has honored his memory by naming a postglacial sea, the Gulf of Laflamme, which covered the Lac Saint-Jean region about 10,000 years ago. This exceptional man deserves recognition and memory should remain alive in our national history.
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