La guerre de 1812 - 1814
English:
With the development of lighter artillery, the art of warfare underwent important changes in the second half of the 18th century and early 19th century. Sudden, rapid manoeuvers (sic) began to replace the slow and stationary siege. Many new light infantry and artillery corps were created at this time and an increasing number of militia corps were called up; these measures resulted in greater mobility for the armed forces.
The strategy and tactics developed during the Anglo-American War of 1812 reflected this evolution. Although naval forces on the Great Lakes continued to play a major role throughout the conflict, British officiers became increasingly concerned about overland routes in invasion. From the time hostilities began, the British were on the lookout for enemy movement on these routes, and they counted on the mobility of their defensive troops and the speed with which they could reach the theatre of war.
British forces at Coteau-du-Lac
During the War of 1812, many infantry and artillery detachments, as well as several militia corps, converged on Coteau-du-Lac. Some were assigned to garrison duties and took part in the construction of defensive works, while other were only passing through on their way to a further destination on the Great Lakes front. In addition, many of the troops assembled at Coteau-du-Lac had a mission to ward off any land manoeurvres made by the enemy between Prescott and Montréal.
For example, in February of 1814, the military force at Coteau-du-Lac included at least 13 officiers and over 300 soldiers of the 103rd Infantry Regiment, which had established its 1813-1814 winter headquarters there. These men were accompanied by 34 women and 26 children. At the same time, over 50 soldiers of Royal Artillery, 33 militiamen from the 5th Battalion Embodied Militia and 3 soldiers from the Royal Veterans' Battalion were all staying at Coteau-du-Lac.
French:
Favorisé par le développement de l'artillerie plus légère, l'art de la guerre subit d'importants changements dans la deuxième moitié du 18ᵉ et au début du19ᵉ siècle. La manoeuvre rapide et soudaine remplace graduellement le siège lent et immobile. On assiste alors a la prolifération des corps l'infanterie et d'artillerie légèrement équipés et a la mobilisation de plus en grande des corps de milices, ce qui contribue à une plus grande mobilité des armées.
La stratégie et la tactique développées durant la guerre anglo-américaine de 1812-1814, reflètent cette évolution. Bien que les forces navales, sur les Grands-Lacs, jouent un rôle de premier plan durant la durée du conflit, les voies terrestres de pénétration préoccupent de plus en plus les officiers britanniques. Dès le début des hostilités, ils se soucient des mouvements ennemis sur ces routes et misent sur la mobilité des troops défensives et sur leur rapidité à se transporter sur le théâtre d la affrontement.
Les effectifs britanniques à Coteau-du-Lac
Durant le conflit de 1812-1814 de nombreux détachement d'infanterie et d'artillerie de même que plusieurs corps de miliciens convergent vers Coteau-du-lac. Si les uns sont affectés aux tâches de garnison de participent à la construction des ouvrages défensifs, d'autres sont en transit pour une destination plus éloignée, sur le front de Grands-Lacs. En outre, un grand nombre d'effectifs, concentrés à Couteau, ont pour mission de parer au mouvements terrestres de l'ennemi entre Prescott et Montréal.
À titre d'exemple, en février 1814, on dénombre la presence d'au moins 13 officiers et de plus de 300 soldats du 103ᵉ regiment d'Infanterie, qui avait d'ailleurs établi à Coteau-du-lac son quartier général pour l'hiver 1813-1814. Ces hommes sont accompagnés de 34 femmes et de 26 enfants. Au même moment, plus de 50 soldats de l'artillerie royale, 33 miliciens de 5 bataillon de même que 3 soldats de 10ᵉ bataillon royal des vétérans séjournent à Coteau-du-lac.
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