Au XIXe siècle, tout le long de la rive sud, des quais sont construits pour répondre aux besoins du transport maritime. En 1853, on construit un quai à Berthier-en-Bas.
Plusieurs quais de la région possèdent une salle d'attente et une consigne où la population et les commerçants viennent chercher leurs marchandises. À l'époque, en plus des goélettes utilisées pour le transport des marchandises, des bateaux à vapeur desservent les villages de la rive sud, du comté de Lotbinière jusqu'à Montmagny. Les bateaux transportaient les cultivateurs et les villageois désireux de se rendre d'un village à l'autre ou de traverser au marché à Québec.
Les quais sont des endroits très fréquentés où les gens viennent par affaires ou pour le plaisir. L'arrivée et le départ des bateaux sont des moments privilégiés : retrouvailles, échanges de marchandises, d'information ou, simplement de potins. Les commerces afférents sont nombreux : barbiers, magasins généraux et, également, de nombreux hôtels qui accueillaient les voyageurs.
Le tourisme et la villégiature
L'arrivée des bateaux à vapeur favorise l'émergence du tourisme à Berthier-sur-Mer vers la fin du XIXe siècle. Phénomène essentiellement anglo-saxon associé à la navigation, le tourisme gagne de plus en plus d'adeptes dans la bourgeoisie canadienne-française.
L'attrait
pour les plages et la baignade, qui se pratique couramment à cette époque, fait surgis de petits hôtels destinés aux estivants, comme les hôtels Labadie, Tourisme et Vimy. Ces établissements sont disparus aujourd'hui.
La rive sud de fleuve devient très tôt un véritable centre de villégiature populaire pour les gens de Québec. Au milieu du XIXe siècle, des résidences secondaires apparaissent au pied des falaises, au creux des anses et le long des rives. Un siècle plus tard, presque toutes les anses du territoire sont exploitées par les villégiateurs. C'est tout de même après la seconde guerre mondiale que la « chalétisation » a connu son essor le plus significatif.
Au début, on accède à ces places d'eau par bateau. Ensuite, l'amélioration du réseau routier vers les années 1940 a permis de relier les municipalités rurales plus facilement. Certaines anses voient alors se constituer de véritables petites communautés saisonnières, comme à Berthier-sur-Mer.
[Légende photo gauche lit] Quai de Berthier-sur-Mer, 1965
[Légendes photo droites lues]
· Hôtel Vimy vers 1965
· Le vapeur Frontenac en 1920
· La plage près du quai
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In the nineteenth century, all along the south shore, docks are built to meet the needs of maritime transport. In 1853, a quay is built at Berthier-sur-Mer (known as «Berthier-en-Bas» at this time).
Several quays in the region have a waiting room and a storage area where people and merchants come to collect their goods. During this period, in addition to the schooners used to transport goods, steamboats service the villages of the south shore from the county of Lotbinière to Montmagny. Vessels carry farmers and villages from one village to another or across to the Quebec City market.
The quays are busy places where people come for business and pleasure. The arrival and departure of vessels are special times: reunions, the exchange of goods, information, or just gossip. Related businesses are numerous: barbers, general stores and also many hotels welcome travelers.
Tourism and Village Life
The arrival of steamboats promotes the emergence of tourism in Berthier-sur-Mer in the late nineteenth century. In the beginning, essentially an Anglo-Saxon phenomenon related to shipping, tourism gains more and more followers among the French Canadian bourgeoisie.
The popularity of beaches and swimming, common at that time, encourages small hotels for tourists, such as the hotels Labadie, Tourism and Vimy. These have all disappeared today.
The south shore of the river quickly becomes a popular resort area for people from Quebec City. In the mid-nineteenth century, second homes appear at the foot of cliffs, deep in the coves and along the shorelines. A century later, almost all the bays and coves of the region are used by vacationers. It is after the Second World War that the building of cottages «chalétisation» has its most significant growth.
Initially, access to these places was by boat. Then, during the years 1930-40, the improved road network made access to rural municipalities easier. Some bays, such as in Berthier-sur-Mer, virtually become little seasonal communities.
[Left photo caption reads] Berthier-sur-Mer Dock, 1965
[Right photo captions read]
· Hotel Vimy c.1965
· The steamer Frontenac in 1920
· The beach near the dock
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